Paul Watzlawick* raconte cette histoire d’une mère qui rend visite à son fils qui est édifiante sur la situation piégeante dans laquelle vous place le pervers : 1ère visite : elle lui offre une cravate rouge et une cravate bleue, 2ème visite : l’enfant porte la cravate rouge, la mère demande alors : « tu n’aimes pas la cravate bleue ? », 3ème visite : l’enfant porte la cravate bleue, la mère dit-alors « tu n’aimes pas la rouge ? », Visite suivante de la mère : l’enfant porte les deux cravates à la fois, sa mère lui dit-alors : « rien d’étonnant à ce que tu sois placé en hôpital psychiatrique !
Vous voulez partir, votre compagne ou votre compagnon vous implore et vous assure qu’il ou elle ne peut vivre sans vous, finalement vous restez il vous place plus bas que terre…En cas de séparation, la violence sournoise se déchaîne, se traduisant par du harcèlement moral, des procédures judiciaires à n’en plus finir, une prise en otage des enfants...
Au-delà du langage, selon Jean-Charles Bouchou , le pervers narcissique peut même prescrire ou détourner un contexte pour se poser en victime ou en donneur de leçons, c-à-d, « créer des circonstances qu’il reprochera ensuite à sa victime. »
*Paul Watzlawick, pilier de l’ École de Palo Alto est une référence dans les domaines des théories de la psychothérapie et de la thérapie familiale, il participe au développement de thérapies brèves. Si vous souhaitez que je vous aide, son travail fait partie des références théoriques sur lesquelles je m'appuie pour vous accompagner dans la résolution de la situation qui vous peine.